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EN BREF

cotiser

Je cotise

Lors de l’inscription, je détermine le montant de ma cotisation mensuelle selon des critères objectifs (comme les ressources de mon foyer) et subjectifs. 

Le calcul sera fait ensemble, mais vous pouvez d'ores et déjà consulter le mode de calcul ainsi que le mémo qui lui est est associé.

Ma cotisation m’est prélevée automatiquement (avec des alternatives possibles au cas par cas).

allocation

Je reçois mon allocation

Je reçois en échange une allocation alimentaire mensuelle (la même pour tous⸱tes, par exemple, de 100 € pour une personne seule), créditée sur Mon Compte Alim’.

conventionnement

Je fais mes achats

J’utilise cette allocation pour acheter des produits alimentaires conventionnés dans des points de vente et chez des producteur⸱ices partenaires.

L'association Vers une SSA à Dieulefit et Alentours est une association d'Intérêt Général.
Si vous cotisez plus que votre allocation, alors votre surcotisation vous donne droit à une réduction d’impôts.

Par exemple, si vous cotisez 150€ et recevez 100€ d'allocation, votre sucrotisation est de 50€ par mois. Vous pourrez alors déduire de vos impôts 66% de 50€ chaque mois (soit 396€ sur l'année).

Vous voulez en savoir plus ? 

Consultez notre FAQ

QU'EST-CE QUE LA COTISATION SOCIALE

La cotisation sociale, c'est ULTRA PUISSANT !!!


Vidéo réalisée par Réseau Salariat

La cotisation sociale est un mode de financement radicalement différent du financement par la dette, qui nécessite d’emprunter auprès des capitalistes (banques, marchés...) selon des modalités qu’ils⸱elles imposent, puis de les rembourser avec des intérêts.


Le financement par la cotisation sociale, à l’inverse, permet de distribuer la richesse (produite par les travailleur⸱euses) au fur et à mesure qu’évoluent les besoins de la caisse : l’argent circule plutôt que d’être stocké dans des banques, des fonds etc. (il peut donc plus difficilement être contrôlé par les capitalistes). C’est une forme de répartition de la richesse plus démocratique.

Alors que la Sécurité Sociale a financé le travail et les moyens de production de notre système de santé (hôpitaux, équipements, salaires...), plusieurs niveaux d’engagement pour les caisses de SSA sont envisagés. Les cotisations visent avant tout à l’équilibre des caisses de solidarité, mais pourraient également financer les frais de gestion voire même le travail et les moyens de production du système agricole et alimentaire. À termes, la SSA pourrait donc par exemple acheter du foncier, équiper des fermes et des ateliers de transformation, payer des salaires, etc.


Si à ce stade expérimental, Notre Caisse Alim’ est principalement financée par des contributions volontaires (et non des cotisations à proprement parler), notre objectif à terme est bien d’établir un financement par la cotisation sociale des caisses de Sécurité Sociale de l’Alimentation.

POURQUOI COTISER ?

Pour agir


A l’échelle de la France, d’un côté, le mal-être des agriculteurs.trices est objectivé par un taux de suicide révoltant (529 en 2016 selon la MSA, de 30% supérieur aux autres catégories socio-professionnelles alors même que ce chiffre est très certainement sous-estimé) notamment lié au fait que nombre d’agriculteurs.trices (26 % en 2019) vivent sous le seuil de pauvreté.¹ Sans oublier tous les ouvrier·es agricoles et les travailleur·eus invisibilisé·es de la transformation industrielle dont le travail est souvent pénible et la situation précaire. 


De l’autre, le nombre de personnes ayant recours à l’aide alimentaire est en augmentation constante depuis au moins le début des années 2000. Dans La France qui a faim : Le don à l'épreuve des violences alimentaires, Bénédicte Bonzi indique aue les associations chiffrent à 7.9 millions le nombre de personnes concernées après la crise du Covid-19 - plus d’une personne sur dix en France ! Si l’aide alimentaire est indispensable en cas de coup dur, ce n’est pas une solution à long terme. Elle pose de sérieuses questions éthiques (car elle peut facilement générer un sentiment de honte, de stigmatisation…) et constitue un débouché lucratif pour l’agro-industrie qui, depuis la loi Garrot en 2016, défiscalise ses dons à l’aide alimentaire.


Cette progression va de pair avec l’augmentation constante de la pauvreté en France depuis le milieu des années 2000, qui, selon les seuils retenus (40, 50 ou 60 % du niveau de vie médian), concerne respectivement 2.4, 5.1 ou 9.1 millions de personnes en 2021.²


Enfin, l’alimentation produite par le système agro-industriel génère des impacts écologiques (perte de biodiversité, pollution et érosion des sols, pollution de l’air et de l’eau…), sociaux (sentiment d’exclusion…) et sur la santé (obésité, diabète…) dont les coûts sont à la fois vertigineux (67 milliards d’euros d’argent public) et incommensurables...³


Les différentes expérimentations de Sécurité Sociale de l’Alimentation telles que celles portées par l’initiative de Dieulefit et alentours convergent vers un horizon politique qui nous permet dès maintenant de décloisonner ces problèmes en proposant des pistes concrètes d’action.

Pour favoriser la bonne santé de tous·tes

Garantir l’accès de chacun·e à une alimentation choisie, c’est nous donner les moyens de consommer des produits bons pour notre santé, bons pour celle des travailleur.euses agricoles, pour celle du vivant, des sols, de l’eau… tout le réseau trophique en profite !

Pour dynamiser l'économie locale et sécuriser l’autonomie alimentaire du territoire

La caisse de solidarité permet à des foyers à petit budget d’avoir accès aux produits conventionnés, ce qui génère une augmentation significative de la demande. Chaque cotisant⸱e participe ainsi à sécuriser les débouchés des producteur⸱ices, des transformateur⸱ices et des points de vente qui choisissent de respecter les critères de conventionnement décidés collectivement. Il s’agit par exemple de produits labellisés pour leur qualité, des produits locaux, etc.

Si 200 cotisant⸱es reçoivent 100€ d’allocation par mois, alors ce sont chaque mois 20 000€ qui sont injectés dans les filières conventionnées, y compris l’agriculture locale. Cela contribue à augmenter la production locale et à réduire les risques de famine en cas de crise.

Pour opérer une transition agroécologique​

Les discussions quant aux produits à conventionner vont dans le sens du développement d’une agriculture qui réaffirme nos biens communs, qui prenne soin de nos environnements de vie et de la biodiversité, ce qui contribue à rendre le territoire plus agréable à vivre.

Relocaliser la production et mettre en débat les émissions en CO2 de notre alimentation participent à lutter contre le changement climatique.







Pour prendre part à la démocratie et la souveraineté alimentaire

Seules les personnes suffisamment aisées disposent d’un réel choix en matière d’alimentation. Cotiser à Notre Caisse Alim’, c’est reprendre du pouvoir en remettant l’organisation de la production alimentaire non plus dans les mains invisibles du Marché, mais au cœur du débat politique local

Pour créer des liens sur le territoire (et au-delà !) et se protéger collectivement des coups durs

Cotiser à la caisse, c’est un acte politique concret pour organiser la solidarité locale. Même si les inégalités structurelles tendent à reproduire les inégalités d’accès à l’alimentation dans le temps, personne n’est complètement à l’abri des coups durs : un jour je prends, un jour je donne !

Par ailleurs, Notre Caisse Alim’ ouvre des espaces d'échange dans lesquels agriculteur⸱ices et habitant⸱es du territoire peuvent se rencontrer, échanger et se soutenir mutuellement dans un contexte où les aléas (sanitaires, climatiques, économiques, géopolitiques…) insécurisent les producteur.ices autant que les mangeur.euses. Face aux imprévus, la solidarité !

Enfin, mettre au cœur du débat les conditions de production de l’alimentation est un premier pas pour créer de la solidarité avec les acteur⸱ices du système alimentaire, dont la chaîne s’étire bien au-delà de notre territoire.

Pour mettre en pratique le droit à l’alimentation

“Le droit de toute personne, seule ou en communauté avec d’autres, d’avoir physiquement et économiquement accès en tout temps à une quantité suffisante d’aliments qui soient adéquats, nutritifs et conformes, entre autres, à sa culture, ses convictions, ses traditions, ses habitudes alimentaires et ses préférences et qui soient produits et consommés de façon durable, afin de préserver l’accès des générations futures à la nourriture.”

Conseil des droits de l’Homme de l’ONU, 2019

RESSOURCES PRATIQUES

Combien vais-je payer ?
      Comment payer en caisse ?
              Comment utiliser l'application ?
                     Comment remplir mes fiches de remboursement ?

 Comment sera calculée ma cotisation ? 

Aide - Mémo pour calculer sa cotisation

Comment payer avec Mon Compte Alim' ?

Télécharger des fiches de remboursement

Consulter le livret d'accueil des cotisant·es

FOIRE AUX QUESTIONS (FAQ)

La FAQ est tirée des Conditions Générales d'Utilisation.

Lire les CGU

Cotisations

La première version de Notre Caisse Alim' prendra fin en mars 2026, après un an d'expérimentation, pour en faire le bilan et la faire évoluer pour la suite ! Les cotisant⸱es sont encouragées à s'engager jusqu'à cette date. Cela étant dit, vous pouvez à tout moment mettre votre cotisation en pause.

Les paiements des cotisations se font par prélèvements automatiques. Plus compliquées à mettre en œuvre, des alternatives aux prélèvements automatiques existent au cas par cas.

Oui, un simple mail suffit pour la mettre en pause, 6 jours au plus tard avant le renouvellement de votre cotisation. Celle-ci sera en pause pour 2 mois maximum, après quoi vous serez désincrit⸱es - il sera toujours possible de vous réinscrire. N'oubliez-pas de nous dire pourquoi pour faire évoluer cette expérimentation collective !

Oui, c'est possible. Il vous suffira de nous écrire un mail pour mettre en pause votre cotisation avant votre départ.

Le calcul de la cotisation prend en compte un ensemble de critères objectifs et subjectifs, afin de refléter au mieux la situation financière réelle des cotisant⸱es. Ce montant est fixe pour les trois premiers mois. Si besoin, vous pourrez ensuite nous contacter pour réévaluer le montant de votre cotisation.

C'est possible mais pas nécessaire. Si vous le souhaitez, cela peut entraîner un nouveau calcul de votre cotisation et/ou de votre allocation (évolution du nombre de personnes dans le foyer, revenus...), pour s'adapter au mieux à votre nouvelle situation.

Lors de l’inscription, on calcule avec vous le montant de cotisation le plus adapté possible à votre situation. Un certain nombre de critères subjectifs vous donnent la possibilité de choisir jusqu'à un certain point le montant de votre cotisation. Si celle-ci est encore trop élevée, des solutions peuvent exister au cas par cas. 

Oui ! Dites-le nous à l'inscription. Des fiches de remboursement seront mises à votre disposition. Visitez nos tutos pour en savoir plus !

L'association Vers une SSA à Dieulefit et Alentours est une association d'Intérêt Général.
Si vous cotisez plus que votre allocation, alors votre surcotisation vous donne droit à une réduction d’impôts.

Par exemple, si vous cotisez 150€ et recevez 100€ d'allocation, votre sucrotisation est de 50€ par mois. Vous pourrez alors déduire de vos impôts 66% de 50€ chaque mois (soit 396€ sur l'année), dans la limite de 20 % du revenu imposable, si vous êtes imposables.


Allocation

Oui. Il est possible d’accumuler jusqu'à 2 fois le montant de vos allocations mensuelles sur votre Compte Alim’ (par exemple : je reçois 100€ d’allocation par mois ; je ne peux donc pas cumuler plus de 200€ de crédits sur Mon Compte Alim').


Oui. Étant donné qu'il n'y a pas encore assez de points de vente conventionnés, il est possible, pour les personnes qui ne peuvent pas (ou pensent ne pas pouvoir) dépenser toute leur allocation de cotiser la moitié seulement d’une cotisation normale, et donc de recevoir une demi-allocation (par exemple, 50€ par mois pour une personne seule).



Pourquoi pas moins ? Une petite enquête nous a permis d'estimer que, sur notre territoire, se nourrir avec des produits sains et locaux nécessite au moins 150€ par personne et par mois (sans compter les produits qu’il n’est pas possible d’avoir localement : un panier complet bio serait plutôt au dessus de 250€). Une allocation de 100€ par personne ne couvre même pas tout ça !
Pourquoi pas plus ? Pour démarrer l'expérimentation en douceur et prendre le temps de développer un réseau de points de vente conventionnés.



Conventionnement

Oui ! Les candidatures sont examinées par le Conseil Local de l’Alimentation qui décide (ou non) du conventionnement des nouveaux points de vente. Contactez-nous à contact@notre-caisse-alim.org

Notre Caisse Alim’ est une expérimentation citoyenne qui prend du temps ! Le conventionnement va évoluer progressivement pour être construit avec prudence. Pour le moment, seuls les produits bio et locaux sont conventionnés, mais le Conseil Local de l’Alimentation a l'intention de réfléchir à un moyen d’ouvrir le conventionnement à certains produits non-labellisés.  

Les décisions du Conseil Local de l’Alimentation à propos du conventionnement des producteur·ices et des points de vente peuvent changer au gré des débats de ses membres. Des critères mis en avant un jour peuvent être relégués par d’autres critères avec le temps. C’est un effet normal à la fois du processus démocratique et du caractère expérimental de Notre Caisse Alim’.

Divers

La démocratie alimentaire étant au coeur de notre projet, les questions qui touchent au fonctionnement de la caisse (cotisations, conventionn​ement...) sont discutées et décidées par le Conseil Local de l'Alimentation (en savoir plus).

Non, Notre Caisse Alim’ remplace le système des trois prix.  

Non, elle en est complémentaire mais distincte. Elle vise à mettre en place le droit à l’alimentation plutôt qu’une aide alimentaire.

Oui ! Un des principes de Notre Caisse Alim' est l’autonomie financière de la caisse, pour qu’elle n’appartienne qu’aux habitant⸱es du territoire et qu’elle puisse être le support d’une réelle démocratie. Décorrélés de conditions que pourraient imposer des financeurs, les dons de particuliers sont bienvenus et peuvent permettre d'élargir le nombre d'allocataires. Contactez-nous à contact@notre-caisse-alim.org

A la manière des cotisations sociales, les cotisations des salarié⸱es à Notre Caisse Alim’ peuvent être payées par un⸱e employeur⸱euse. Contactez-nous à contact@notre-caisse-alim.org

Consultez les tutos en cliquant ici. Vous pouvez aussi nous contacter et/ou passer nous voir pendant nos permanences : toutes les infos sont sur la page Prendre Contact.